L'open banking, l'avenir de la banque

La crise sanitaire a-t-elle accéléré les usages digitaux bancaires ? « Incontestablement : oui !
» nous répond sans détour Corinne Hochart, CEO de ONEY France. Pour elle : « l’année 2020 a
été énorme », les usages ont explosé, et ce ne serait pas un simple effet de mode ou une
conséquence liée au confinement, mais bien d’une tendance lourde appelée à se développer
très, très, rapidement.

Ne plus perdre son temps !

« Nous avions analysé depuis longtemps cette volonté de la part de nos clients, de disposer
de solutions digitales plus simples, plus rapides et plus efficaces, ce que nous avons fait, mais
nous n’imaginions pas une telle accélération des usages en quelques mois » souligne Corinne
Hochart. Le confinement (et le déconfinement) le télétravail semblent avoir modifié
l’approche des Français vis-à-vis de leurs services bancaires. Ils cherchent effectivement des
solutions faciles à utiliser, authentiques, efficaces et rapides voire instantanées. Ils ne
veulent plus « d’irritants » dans leurs parcours client. « C’est peut-être parce qu’ils avaient
du temps chez eux, qu’ils ne veulent plus en perdre aujourd’hui dans des process farfelus. »
Enfin, parallèlement, les partenaires de ONEY (NDLR : Plus de 500 enseignes) ont changé eux
aussi, certains faisant le grand pas en développant, en quelques semaines seulement, le
click, drive and collect ! Un exploit. « Nous nous sommes aussi adaptés à cette nouvelle
donne. Mais face à ces changements, Il faudra être à la hauteur » prévient-elle tout en
ajoutant : « nous le serons ! » rappelle Corinne Hochart.

Mais comment être à la hauteur ?

« En simplifiant au maximum tout en continuant à rassurer et sécuriser nos clients. Enfin, en
innovant et en proposant de nouvelles offres.»
ONEY a été l’un des pionniers, en France, dans le paiement fractionné, qui a d’ailleurs très
bien marché durant les périodes dures de la crise sanitaire. « La simplicité de ce dispositif a
séduit nos clients et prospects. D’ailleurs, grâce à cette simplification qui est déjà rodée chez nous, nous avons pu répondre instantanément et plus de 9 demandes sur 10 sont acceptées »
précise Corinne Hochart. « Aujourd’hui vous avez la possibilité d’acheter en ligne et de payer
30 jours plus tard ou payer en 3 ou 4 fois. Mais ce paiement fractionné pourra aller jusqu’à
12 fois ! » une petite révolution.

Et demain, avec l’open banking, de nouvelles offres vont apparaître. En tant que
« facilitateur d’achat » ONEY sera au rendez-vous avec ses solutions digitales existantes ou
nouvelles, qui sont la clé de voûte de la banque de demain.
« Voilà pourquoi des événements comme celui des BigBoss consacré à la banque et aux
assurances (online meetings le 30 mars prochain) sont très importants pour nous. »

Un exemple sur l’open banking ?

L’open banking concerne le partage des données bancaires. Cette Data ainsi recueillie (après
accord des français qui ont accepté de les partager) devrait, par exemple, permettre de
proposer des paiements à la carte en fonction de l’identité digitale du client. « On sait qui il est, on peut donc savoir ce qu’il veut et lui proposer des solutions très personnalisées et intéressantes financièrement pour lui. »

Comment impliquez-vous vos clients dans les innovations digitales ?

«Pour répondre aux attentes en termes de simplicité et d’efficacité de nos solutions, nous
testons chaque nouveau parcours et chaque innovation au préalable auprès de clients.
Confiance et sécurité sont deux valeurs « clés » auxquelles nous tenons particulièrement.
Enfin, nous devons être pédagogues ! La réglementation évolue en permanence, nous
devons l’expliquer sans compliquer les démarches. Faire simple, c’est parfois très
compliqué ! »
On en parle le 30 mars prochain lors des « Online Meetings » consacrés à la Banque et aux
Assurances.